La reine
Jean-Michel Rousvoal, comme chez les antiques, nous propose sa propre interprétation de la « vanité » dans une lumière digne des meilleures toiles de Gotfried Schalken. Dans cette lumière soignée, ses photographies jouent l’ambiguïté entre une sensualité gourmande et le rappel incessant de notre finitude. Jean-Michel Rousvoal en apportant à sa recherche la qualité des clairs obscurs fait pénétrer le spectateur dans un entre-deux mettant en conflit le classique formel du sujet et la modernité de ses modèles. Comment dès lors ne pas penser, en voyageant au gré de la lumière dans un sfumato entre terre d’ombre et indigo, à Caravage.
Frédéric Cubas-Glaser Commissaire d'expositions